Bienvenue dans une société de sur-consommation !!!

Le gaspillage est un des maux les plus révélateurs de notre société de consommation, notre société de surconsommation devrait-on dire !! A quoi bon ne pas gaspiller dans une société où règne l’opulence. Opulence souvent au détriment de la préservation des ressources d’une part et de la qualité sanitaire d’autre part.

A titre d’exemple les français jettent près de 317 kg de nourriture chaque seconde. C’est donc près de 10 millions de tonnes de nourriture par an qui est gaspillé. Chaque français jette 20 kg de nourriture encore consommable par an dont 7 kg encore emballés. Ici les chiffres clés du gaspillage alimentaire.

Le gaspillage alimentaire a des impacts très importants sur l’environnement. Cela se traduit par un gaspillage de ressources naturelles (eau, surface agricoles…) . Mais aussi des pollutions liées à la production des aliments (utilisation de pesticides, engrais chimiques…) et à leur destruction.

D’après l’ADEME, l’empreinte carbone annuelle du gaspillage alimentaire serait de près de 15,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an en France. Ceci n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que l’alimentation représente à elle seule 36% des émissions nationales de gaz à effet de serre.

1 875 000 litres d’eau consommées par personne en 365 jours

En France, chacun d’entre nous consomme en moyenne 165 litres d’eau par jour, tous usages confondus. Soit 60 225 litres sur l’année ! Si on prend en compte toute l’eau consommée par habitant (eau virtuelle), le volume d’eau par personne est de 1875 m3 par an (soit 1 875 000 litres) et près de 0,7 litre par seconde.

La pollution de l’eau est également une question préoccupante pour notre santé. Les principales sources de pollutions de l’eau sont connues. Ce sont l’agriculture (pesticides, nitrates, etc.), l’industrie (métaux lourds, PCB) et la médecine (résidus médicamenteux). On sait notamment aujourd’hui que même à faibles doses, des perturbateurs endocriniens (médicaments, pesticides, rejets industriels) peuvent altérer la reproduction et le développement. Ainsi, les chercheurs voient apparaitre dans de nombreux cours d’eau français des phénomènes de féminisation des mâles.

Or aujourd’hui, à la sortie des stations d’épuration, dans l’eau dite « potable » sont souvent présents des polluants. On trouve notamment des traces de pesticides, d’oestroprogéstatifs, issus de l’urine des femmes prenant la pilule, des résidus d’antidépresseurs.

0 kg
de nourriture jetés chaque seconde en France
0 kg
de nourriture encore consommable jeté par an et par habitant

Changer nos comportements pour limiter notre exposition aux polluants

Deux solutions s’offrent à nous :

1- attendre inexorablement l’évolution des réglementations et l’inflexion des politiques,

2- prendre conscience des effets potentiels de ces substances sur notre santé, sur la santé de nos enfants et la santé de notre planète. Et changer nos comportements pour limiter notre exposition aux polluants du quotidien.

 

“La santé de l’Homme est le reflet de la santé de la Terre” Héraclite

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